GALERIE MICHEL GIRAUD

Depuis mars 2001, la Galerie Michel Giraud est installée rive gauche, au cœur de l’un des quartiers dédiés aux arts les plus réputés de Paris. Elle trouve ainsi sa place parmi les plus prestigieuses galeries présentant l’Art déco. Michel Giraud a souhaité faire de sa galerie un lieu de prédilection pour les collectionneurs : il a recréé l’ambiance de l’intérieur d’un amateur des années 1930, qui partagerait au quotidien ou pendant une exposition, ses découvertes et ses passions.

Même si le mobilier tient une place de choix, avec une sélection d’œuvres de Ruhlmann, Printz et Sornay, aucune discipline artistique n’est laissée de côté : outre les arts du feu avec des céramiques et des verreries, la galerie expose aussi de la sculpture et de la peinture moderne.

Nous avons souhaité enrichir notre démarche d’une connaissance toujours plus approfondie de la période que nous présentons, en consacrant notre espace et nos moyens à des artistes injustement oubliés.

Dans ce cadre, Michel Giraud a choisi de réaliser lui-même, en tant qu’éditeur indépendant, des livres retraçant, à travers des textes riches et une documentation iconographique unique, l’œuvre des artistes qui lui tiennent à cœur. Aussi, en marge des importantes rétrospectives, Michel Giraud a co-écrit et édité deux livres sur le célèbre sculpteur art déco Alfred Janniot, et la première monographie sur l’éminent céramiste Emile Decœur.

Ce travail de fond nous a permis de gagner l’estime et la confiance des collectionneurs les plus exigeants, mais également l’intérêt des musées.

Le stock de la galerie, constitué autour de collections d’art du XXème siècle et notre connaissance de cette période sont, dès lors, régulièrement sollicités par les institutions.

Sculpture en granulite, exécutée en taille directe représentant une tête d’homme traitée de manière très cubiste.

Les traits du visage sont lisibles à travers un ensemble de lignes proches de la géométrie. Ce visage d’homme, à l’expression plutôt fermée dégage une sensation de sérénité et de puissance que l’artiste a su renforcer en faisant appel aux principes du cubisme, qui l’animaient à cette période.

La sculpture est présentée sur un socle en marbre noir de Belgique (Dinant) refait dans l’esprit des modèles utilisés par l’artiste en 1923.

Expositions

• Salon Nikwa, Tokyo, 1926
• Japon, 1959, n° 25
• Saint-Gall, 1961, n° 4
• Jianou, 1979, n° 188

Commentaire

De 1921 à 1924, la sculpture de Zadkine connaît une notable évolution : il découpe plus nettement les plans, aiguise les arêtes, rend les lignes plus anguleuses et introduit un rythme plus dynamique. Il est parvenu à un stade où il se montre plus attentif à la forme qu’il cherche à contrôler davantage.